Montérégie : appel à la vigilance face aux tiques et à la maladie de Lyme

Présente sur le territoire depuis plus d’une décennie, la maladie de Lyme est en progression en Montérégie. Dre Camille Guillot du CISSS Montérégie-Est rappelle les gestes simples à poser pour s’en protéger.

Eve-Maud White Ulysse - Initiative de journalisme local

La maladie de Lyme n’est plus un phénomène marginal en Montérégie. Selon la Dre Camille Guillot, médecin en santé publique au CISSS de la Montérégie-Est, les cas sont en hausse depuis les années 2010. Les tiques porteuses de la bactérie responsable de la maladie sont désormais bien établies sur le territoire, en particulier dans les boisés.

« Les tiques sont là pour rester », affirme Dre Guillot. « Elles ne sautent pas, ne volent pas. Elles se tiennent sur les hautes herbes et attendent qu’un animal ou un humain passe à proximité. »

Discrètes et quasi indolores, les piqûres de tiques passent souvent inaperçues. La Dre insiste : il est essentiel de s’examiner minutieusement après toute activité en nature. Si la tique est détectée rapidement, son retrait précoce diminue fortement le risque de transmission de la maladie. Et en cas de doute, il faut consulter un professionnel de la santé.

« Si la tique est infectée par la bactérie qui cause la maladie de Lyme, on peut développer une lésion en cible. Mais si elle est encore sur la peau, un pharmacien peut, grâce à une ordonnance collective, prescrire une dose d’antibiotiques pour prévenir l’infection. »

Pour se protéger, la Dre recommande de porter des vêtements longs, de rentrer les pantalons dans les chaussettes, d’utiliser un chasse-moustique homologué, et surtout, d’inspecter son corps au retour d’une sortie.

Un rappel utile en cette saison estivale où les rencontres avec les tiques sont plus fréquentes.