Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown : un havre de paix et un maire très enthousiaste

Avec le désir de découvrir les municipalités de la région et aussi celui de les faire découvrir à nos téléspectateurs, nous avons débuté en juin une tournée de celles qui composent la superbe MRC des Appalaches. Dès le début de la saison, nous avons repris notre parcours et nous sommes allés visiter celle de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown , afin d’y rencontrer le sympathique maire, M. Steven Laprise, et également d’en apprendre davantage sur ce qui se passe dans ce joli village. Et bien que celui-ci ne compte qu’environ 200 habitants, il s’y passe beaucoup de choses, et la communauté est tissée très serrée. 

Guy Jacques – Initiative de journalisme local

Située à quelques kilomètres de Disraeli, qui est en quelque sorte la ville centre du secteur sud de la MRC des Appalaches, la Municipalité de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown est, comme aime le rappeler son maire, un petit village qui résiste toujours à l’envahisseur, à l’instar du village bien connu des amateurs des bandes dessinées d’Astérix et Obélix. La municipalité est peut-être petite, elle compte toutefois un territoire dont la superficie atteint environ 62 kilomètres carrés. Il est indéniable que celle-ci a beaucoup à offrir. Activité de sculpture sur neige, méchoui du maire, Noël des enfants sont quelques-uns des événements qui font sa renommée. Elle a aussi bénéficié de l’implantation de la Coopérative de télécommunication SJM, qui offre à la population les services de câblodistribution. La municipalité de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Wolfestown a été la première dans la MRC des Appalaches à offrir la fibre optique à ses citoyens.

De plus, on compte sur son territoire Les Sédanterre, une ferme maraîchère biologique, autrefois nommée la Coopérative Wolfestown, qui produit de nombreux fruits et légumes, ainsi que le Domaine Montauban, qui comporte deux pavillons à louer pour des fêtes et réunions de famille, ainsi que de l’hébergement, un héritage de M. Denis Hudon. Et c’est sans oublier les chalets thématiques et la maison Là-Haut. Le magnifique lac Breeches est aussi très populaire, et certaines sections sont accessibles au public, et bien sûr sa protection fait l’objet d’un projet, comme bien d’autres lacs de la région. Plus récemment, le Domaine Wolfestown a été aménagé, lui qui auparavant se nommait le Nirvana de la faune et se situait à Stratford.  Il y a aussi une halte municipale qui accueille de nombreux touristes, mais aussi les gens de la place. À tout cela se greffe une bibliothèque, une salle communautaire, offerte gratuitement aux organismes à but non lucratif de la municipalité pour leurs réunions annuelles, ou lors d’un décès ou pour des retrouvailles.

« Quand j’étais plus jeune (…), c’était plus gros. Il y avait deux garages, une coopérative, le bureau de poste, une laiterie. C’était vivant. En 1959, il y avait 700 personnes », affirme M. Laprise. Il nous rappelle que les familles comptaient de nombreux enfants à l’époque. Plusieurs d’entre eux ont quand même fait un retour aux sources. Et des gens de l’extérieur arrivent aussi s’installer dans ce patelin.

« Quand j’allais à la petite école du village, tu ne me croiras pas, il y avait 103 élèves », nous raconte-t-il. On sent bien que M. Laprise a à cœur le bien-être des gens de sa municipalité. « Je suis le plus vieux maire de la MRC, et je ne parle pas d’âge, mais d’ancienneté. Je ne me gêne pas pour donner mon point de vue. Ça sort comme ça sort. J’aime ça simple. »