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Le Cégep de la Gaspésie et des Îles reçoit 7,3 M$ pour un projet en Afrique de l’Ouest
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles reçoit un financement de 7,3 millions de dollars du ministère des Affaires mondiales Canada pour financer le projet Adaptation des populations côtières et économie bleue (APOCEB), qui œuvrera dans différentes communautés ouest-africaines, situées au Sénégal, en Gambie, en Guinée-Bissau et en République de Guinée (Conakry. Ce financement a été annoncé aujourd’hui lors d’une conférence de presse virtuelle, par l’honorable Diane Lebouthillier, députée de Gaspésie les Îles–de-la-Madeleine et ministre du Revenu national, au nom de l’honorable Karina Gould, ministre du Développement international.
Le but du projet est d’apporter un soutien important à la pêche durable et à la gestion des zones côtières, ainsi qu'à l'émancipation économique des femmes. Il favorisera la mise en place d’une économie circulaire bleue qui devrait bénéficier à plus de 67 000 habitants.
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles est impliqué dans la coopération internationale depuis plus de 25 ans et possède une vaste expérience de travail en Afrique de l'Ouest. En s’appuyant sur son expertise en matière de coopération internationale, notamment sur l’expérience et les résultats du projet Entrepreneuriat féminin et Adaptation (EFA), APOCEB vise à intégrer l’exploitation, la transformation et la commercialisation durables des ressources naturelles à une volonté marquée de protection et de conservation des zones visées.
Le projet soutiendra les efforts visant à protéger et à restaurer les mangroves, et mettre en œuvre des plans de gestion des ressources et des énergies renouvelables ; améliorer et renforcer les chaînes de valeur, le tourisme et la mariculture, y compris les travaux relatifs à l’économie circulaire et à la gestion des déchets et finalement, promouvoir l'égalité entre les sexes et les droits des populations les plus vulnérables, ainsi que l’implication des jeunes.
Pour ce faire, le projet s’appuie sur les partenaires locaux et mise sur le partage d’expertise et d’expériences entre l’Institut Universitaire des pêches et d’aquaculture de Dakar (IUPA), le Department of Parks and Wildlife Management (DPWM) de la Gambie, l’Institut de la Biodiversité et des Aires protégées (IBAP) de la Guinée-Bissau et le Centre National des Sciences halieutiques de Boussoura (CNSHB).
Nicolas Simeray, coordonnateur du développement international et du bureau de Dakar, explique : « les populations de ces pays subissent les effets des changements climatiques qui entrainent une augmentation de l’insécurité alimentaire et du flux migratoire vers les côtes. Conséquemment, la pression sur les ressources naturelles amène la déforestation des mangroves, la dégradation des habitats naturels et la surexploitation des ressources halieutiques ».
Puisque les activités côtières touchent principalement les femmes, pour qui ces ressources représentent la principale source de revenus, le projet cherche à améliorer le leadership féminin en termes de gouvernance économique dans un contexte de changement climatique. En favorisant l’intervention des ressources locales issues des partenaires institutionnels et civils, APOCEB désire sensibiliser les gouvernements et les populations à leur environnement en mutation, tout en améliorant la place et les droits des femmes.
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