À 30 kilomètres au nord de Thetford Mines, on retrouve la municipalité de Saint-Jacques-de-Leeds. C’est la localité qui est située le plus au nord de la MRC des Appalaches. Elle doit son nom à la paroisse érigée canoniquement en 1903 et desservie comme mission depuis 1833. Les anglophones, nombreux à cette époque en ces lieux, ont d’abord peuplé la région.

Guy Jacques – Initiative de journalisme local

Pour ce qui est de la municipalité, elle a été fondée en 1929, alors que le canton de Leeds est divisé en deux entités administratives soit le canton de Leeds (Kinnear’s Mills) et la municipalité de Saint-Jacques-de-Leeds. L'économie leedoise repose essentiellement sur l'agriculture et sur l'apport du tourisme, par contre de nombreuses entreprises se sont érigées dans cette localité. On y retrouve des paysages à couper le souffle. Nous y avons rencontré la mairesse, Mme Andréa Gosselin, afin de nous entretenir avec elle des réalités de cette municipalité.

C’est au site patrimonial de la localité que nous avons effectué notre rencontre. Lieu historique figé dans le temps, celui-ci comporte l’ancienne église anglicane St-James, un cimetière, un presbytère qui date de 1837, ainsi que deux écoles d’antan. C’est un peu en raison de la construction des chemins Craig et Gosford que l’immigration est arrivée dans cette contrée et que le tout s’est développé. Et c’est toujours en progression. « La municipalité n’a pas cessé de se développer et de développer ses infrastructures et sa communauté », affirme Mme Gosselin. La municipalité compte maintenant 725 habitants, établie sur un territoire de plus de 83 kilomètres carrés. Une citoyenne a déjà mentionné que la localité se trouve à 45 minutes de tout : Thetford Mines, Québec, Victoriaville, Sainte-Marie-de-Beauce. Si le qualificatif de modeste municipalité est revenu quelques fois lors de nos recherches, la mairesse a tenu à mentionner ceci : « Je me suis amusée à regarder la définition de modestie, puis ça dit que c’est sans prétention, et c’est là que ça me rejoint ».

« Depuis la COVID, on a eu beaucoup de nouveaux arrivants, (…) de nouveaux visages, de nouvelles familles, donc on se connaît un peu moins qu’on se connaissait avant, et c’est positif car on voit le nombre d’élèves augmenter à l’école, et les familles participer aux activités. C’est vraiment bien », mentionne Mme Gosselin. Beaucoup de bénévoles s’activent au sein de la municipalité, que ce soit au comité des loisirs, à la bibliothèque ou dans d’autres organismes. Le parc industriel a été agrandi, et déjà les places libres sont déjà toutes comblées, il faudra donc songer à la phase 2. Et certains endroits sont également disponibles pour de nouvelles constructions résidentielles. « Je pense qu’une fois qu’on vient visiter Saint-Jacques-de-Leeds, on tombe en amour avec la municipalité », nous a lancé la mairesse, qui ne savait pas encore si elle se représenterait aux prochaines élections lors de notre rencontre.