Parmi tous les événements qui ont lieu sur le territoire de la MRC des Appalaches, il en existe certains qui se distinguent, soit par leur caractère inclusif, soit par leur importance pour les jeunes et leur apprentissage. Le premier est le vernissage Un talent pas si différent, organisé par l’Association régionale de loisir pour les personnes handicapées Chaudière-Appalaches. Le second est le Défi robotique, une compétition locale qui permet à plus de 300 élèves du primaire et du secondaire du Centre de services scolaire des Appalaches de s’initier à la robotique. Quant au dernier, il s’agit de Secondaire en spectacle, pour lequel nous nous sommes entretenus avec de jeunes journalistes qui couvrent le tout.

Guy Jacques – Initiative de journalisme local

De nombreuses personnes se sont rassemblées à l’Espace culturel Le Vitrail de Thetford Mines pour le vernissage de l’exposition Un talent pas si différent. Ce fut l’occasion de découvrir comment l’art peut favoriser la participation ainsi que l’inclusion des personnes handicapées et leur faire ainsi découvrir des talents qu’ils n’avaient pas explorés auparavant, de même que de nouvelles opportunités.

Mise de l’avant par l’Association régionale de loisir pour les personnes handicapées Chaudière-Appalaches (ARLPH), en collaboration avec le Regroupement des personnes handicapées physiques de la région de Thetford et l’Association Renaissance des Appalaches, cette activité a contribué à mettre en lumière l’importance de l’art pour ces personnes qui ont ainsi pu exprimer leur différence et leur fierté de pouvoir s’accomplir pleinement.

Accompagnés par l’artiste multidisciplinaire France-Anne Blanchet, qui réside à Saint-Julien, des ateliers leur ont ainsi permis d’apprendre et de concevoir des œuvres qui viennent ainsi immortaliser leurs talents, mais par-dessus tout cela leur a permis de s’épanouir, de développer une confiance en eux-mêmes et de s’intégrer à la société, comme le relate Mme Amélie Richard, directrice de l’ARLPH. « Ça a changé beaucoup de choses dans ma vie, je suis très content », nous a mentionné l’un des participants à cette expérience.

Le Défi robotique : une initiation à la robotique pour de nombreux élèves

C’est au Cégep de Thetford que plus de 300 élèves du primaire et du secondaire du Centre de services scolaire des Appalaches se sont réunis, le 8 avril, afin de participer à la 8e édition du Défi robotique. Le projet consiste en la création d’un robot, que les élèves doivent ensuite programmer afin qu’il puisse compléter différentes missions enlevantes et divertissantes afin de cumuler des points et ultimement de couronner un vainqueur. Il existe plusieurs catégories dans ce concours, d’abord pour les recrues, soient les élèves de 3e et 4e année du primaire. Pour les autres catégories, soit les niveaux blanc et noir, celles-ci sont établies en fonction d’un niveau de difficulté lors des épreuves.

L’objectif de cet événement est d’amener les jeunes à découvrir ce que seront les carrières de demain en développant leurs habiletés en programmation, analyse, résolution de problèmes, ainsi qu’en travail d’équipe et collaboration. « Ce fut des montagnes russes d’émotions », nous a affirmé Mme Andréanne Désy, responsable du Lab créatif de la Polyvalente de Disraeli.  « Ils passent beaucoup par la frustration, et après ça par la fierté. »

Secondaire en spectacle et l’implication de jeunes journalistes

Au fil du temps, Secondaire en spectacle est devenu un événement incontournable. Lors des finales régionales qui se sont tenues à la Polyvalente de Black Lake le 11 avril, l’objectif principal était de nous intéresser au travail des jeunes journalistes dédiées à la couverture de l’événement. Organisé par l’Unité régionale de loisir et de sport (URLS) de la Chaudière-Appalaches, Secondaire en spectacle a bien changé avec le temps. Les deux jeunes que nous avons rencontrées nous ont affirmé qu’il était important pour elles de s’impliquer dans cette activité, et que le travail de journaliste avait toute son importance dans le cadre de cette série de spectacles.

Elles ont entre autres reconnu l’importance d’une bonne préparation afin de couvrir efficacement cet événement fort dynamique et de réaliser des entrevues.  Elles ont pu accomplir leur travail avec professionnalisme et passion, selon un reportage qu’elles ont effectué, soulignant même que leur passage devant notre caméra les avait en quelque sorte stimulé. Elles ont également bénéficié de quelques conseils d’un journaliste renommé de la région.  Selon M. Jabob Cassidy, agent de communication à l’URLS Chaudière-Appalaches, le fait d’œuvrer en tant que journaliste lors de cet événement contribue à l’enrichissement des connaissances des jeunes.